macOS 26 a tué le Launchpad ! Découvrez quatre solutions visuelles pour organiser et lancer vos applications
macOS 26 Tahoe apporte quelques nouveautés intéressantes, au-delà de son relooking. Apple a aussi retiré au passage une fonctionnalité que nombre d’utilisateurs ne connaissaient même pas, mais que d’autres appréciaient énormément : le Launchpad a disparu dans cette nouvelle version. Si vous en étiez utilisateur – cela m’arrivait d’y recourir, mais rarement – voyons ensemble quelques approches et quelques solutions à mettre éventuellement en œuvre…
Le Launchpad est apparu avec macOS Lion (alors dénommé OS X 10.7). Proche dans l’esprit comme dans la forme de l’écran d’applications d’iPadOS, c’est un lanceur d’applications centralisé et visuel.
Je peux voir toutes mes applications sous la forme d’une grille, indépendamment de leur organisation « réelle » sur le stockage, faire une recherche, les ouvrir, les organiser « virtuellement » comme je l’entends, et même les supprimer (de façon simple et « assistée » quand elles proviennent du Mac App Store).

Dans macOS 26, Apple propose, à la place du Launchpad, une section spécifique dans Spotlight, son outil désormais « multifonction ». Hélas, même s’il existe quelques « tags » automatiques qui tentent d’organiser un tant soit peu les choses, l’utilisateur n’a dessus aucune prise. Cette application Apps dans Spotlight n’autorise aucun classement personnel, aucune organisation en dossiers, par exemple, et ne propose en pratique aucune autre fonction que le lancement d’une application – sa suppression n’est, par exemple, pas possible.
Si, durant quelques semaines, des malins ont trouvé le moyen de restaurer le Launchpad, il y avait un prix fort à payer : le nouveau Spotlight devenait alors inutilisable ! C’était se priver bêtement de ses nouvelles fonctions liées aux raccourcis, aux actions et à l’historique du presse-papiers. Par la suite, Apple a rapidement refermé cette porte : la commande a été supprimée et le code de l’application retiré de macOS 26.
Quelques autres façons de faire pour accéder rapidement aux applications et les organiser
Nul n’est tenu de placer toutes ses applications dans le dossier Applications « central » et de les y laisser telles quelles. On peut parfaitement créer des dossiers (et des sous-dossiers) dans ce fourre-tout pour le structurer. D’ailleurs, c’est automatiquement le cas pour les applications provenant de la plateforme Setapp, toutes regroupées dans un même dossier. Longtemps, Microsoft a fait de même pour sa suite Office (c’est peut-être toujours le cas, mais je ne l’ai pas pour vérifier). Cependant, cette approche n’est évidemment pas la même que les dossiers virtuels du Launchpad, et s’avère moins souple à l’usage.
On peut également se souvenir qu’il existe un sous-dossier Utilitaires (dans Applications) qui n’est pas réservé à Apple, contrairement à ce que beaucoup d’utilisateurs croient ; on peut s’en servir pour séparer soi-même les applications de ce qu’on estime être des utilitaires.
Enfin, dans tout espace « utilisateur » (la petite maison blanche), il peut y avoir un autre dossier Applications, tout à fait légitime et géré par macOS, dans lequel certaines applications se placent automatiquement. C’est le cas lorsqu’à leur installation, l’utilisateur choisit de les installer pour lui seul ou de les « partager » avec tous les utilisateurs (alors elles vont dans le dossier Applications global). Rien ne vous empêche de recourir à ce dossier pour y placer des applications. S’il n’existe pas, vous le créez avec pour nom Applications ; comme il sera reconnu par macOS, il sera doté de la même icône typique du dossier Applications global.
Il ne faut pas oublier aussi que l’on peut parfaitement ranger des applications où on le souhaite. Ces fichiers spécifiques ont des caractéristiques qui font que macOS et Spotlight peuvent les repérer où qu’ils se trouvent, sur le disque local ou sur un disque externe. Pour ma part, j’ai encore un stock d’applications sur un SSD externe – c’est la logithèque des tests de VVMac, dont je n’ai pas grande utilité, un legs historique du temps où je n’avais pas de connexion très haut débit et où remettre la main sur des applications n’était pas confortable.
Venons-en au Launchpad !
Pour le remplacer sous macOS 26, une première solution peut être de glisser quelques dossiers d’applications stratégiques dans la partie droite du Dock, ceux que vous utilisez le plus souvent. En réglant l’affichage du menu de l’icône du Dock correspondante, on parvient à simuler le fonctionnement de base du Launchpad abandonné – mais on reste toutefois loin du compte. Cela reste purement de l’affichage, sans autre fonctionnalité – comme la suppression.
Alternativement, on trouve depuis longtemps quelques utilitaires pour gérer les applications, certains datent d’avant même l’existence du Launchpad. Comme quoi c’était un besoin. Je n’en parlerai pas ici, consacrant la suite de cet article à des utilitaires très récents, développés dans la foulée de l’abandon du Launchpad , pour prendre spécifiquement sa relève en respectant au maximum l’esthétique et l’ergonomie de l’interface originale, sans toutefois renoncer à apporter quelques nouvelles options, parfois même des fonctions inédites.

Il n’a fallu que quelques heures après la sortie de la première bêta développeur de macOS 26, en juin, pour découvrir le pot aux roses. Des développeurs se sont alors lancés dans la conception de « clones » du Launchpad. À voir leur enthousiasme à ce moment-là, on voyait bien qu’ils pensaient que cela serait très simple, expédié en quelques jours. Mais il a fallu plusieurs semaines, même plus de deux mois, avant que des outils ne soient proposés sur Internet, notamment sur GitHub, mais aussi sur le Mac App Store.
Le Launchpad d’Apple est bien entendu une application hautement intégrée, grâce aux ressources auxquelles ses ingénieurs seuls ont accès. Contourner les limites et les problèmes, se priver d’PAI privées… s’est révélé bien plus ardu. Je peux citer LaunchNext (apprécié sur les réseaux, mais qui plante systématiquement sur mes Mac), Padly (développement encore trop primaire), LaunchpadApp (qui crashe vraiment trop encore maintenant)… La tendance au vibe coding mal maîtrisé produit des applications qui sont parfois bien médiocres. Trop souvent, la déception est au rendez-vous. Certains projets ne présentent que peu d’intérêt, sont très basiques, lents, sans fonctions intéressantes, ou explosent inopinément à tout bout de champ.
En cette fin septembre, mon choix se limite à trois « grosses » solutions de qualité : AppGrid, AppHub et ReLaunch, plus Launchie Launcher, une application plus limitée, mais bien ficelée et gratuite. C’est à ces quatre applications que la suite de cet article est consacrée.
Vous pouvez lire chacun des quatre articles en cliquant sur les liens ci-dessous, ou depuis la page Prises en main ou la Une du blog.
AppGrid Launcher 1.22 | Une solution réactive et très complète
AppHub 1.0.3 | Une très bonne (et belle) réplique du Launchpad d’Apple
Relaunch 1.0.4 | Très fluide et vraiment très proche de l’original
Launchie 1.0.10 | Le clone le plus simple, gratuit et sans problème

J’ai mi très longtemps avant de commencer à utiliser le Launchpad.
Puis, les années sont passées, et je suis devenu un utilisateur quotidien du Launchpad !
C’est clairement (à mon sens), le moyen le plus pratique et rapide de lancer ces app favorites (le dock et trop petit en cas de nombreuses app).
Le Launchpad est d’ailleurs ce qui ressemble le plus à l’écran d’accueil de iOS ou iPadOS !
Sa suppression est incompréhensible pour moi (au vu du rapprochement de macOS et iPadOS).
Apple, rend-nous le Launchpad !!!
Bonjour,
Il y a belle lurette que j’ai remplacé le Launchpad par l’application uDock, absolument parfaite. 😉
J’utilise Alfred depuis des années. Je n’ai jamais aimé le Launchpad d’Apple.
A mon avis il n’y a pas besoin de rajouter d’utilitaires pour remplacer le launchpad dans la mesure où il peut être avantageusement remplacé par un coin actif: Chez moi c’est le coin en bas à gauche.
Réglages – général – Bureau et dock – descendre tout au fond à droite: Coins actifs puis mettre Apps à l’angle qui vous convient.
Oui, mais non…
Car, lorsque tu joue à un jeu vidéo, et que la souris va dans le coins actif, et que (en pleine partie), les app s’affiche en GRAND, ben c’est la galère…
Ce n’est pas pratique pour moi…
Je fais partie de la team « jamais utilisé ». Depuis que cela existe et donc bien avant le LaunchPad, je me servais de Launchers. Depuis +10 ans, mes apps, mon historique clipboards et le reste sont gérés par Alfred. Depuis mon récent passage sur MBP M4, j’ai installé Raycast à la place. Étant depuis (trop) longtemps, un adepte du pilotage au clavier, devoir manipuler la souris pour accéder à des applications est pour moi une perte de temps… Je salue l’abandon de cet outil et ne chercherai donc pas à le remplacer. Ma démarche s’inscrit dans une volonté de garder ma nouvelle machine aussi « pure Apple » que viable. Mon choix d’utiliser Raycast me permet ainsi de supprimer un nombre non négligeable d’autres petits softs de modifications d’interface (TextExpander, Rectangle, etc) de désengorger ma barre de menu et je l’espère de gagner en stabilité et rapidité d’interface, même si un MBP M4 24Go/1To me met relativement à l’abri de lenteurs 😉
J’ai également beaucoup d’applications (+ de 300), mais j’ai très peu utilisé le Launchpad. Seulement lorsque je voulais lancer une application rarement utilisée et dont je ne me souvenais pas du nom. Au quotidien, pour lancer la quinzaine d’applications usuelles, j’utilise depuis le début des années 2000 un utilitaire freeware très pratique : Quicksilver. Il s’ouvre au moyen d’un raccourci clavier, on tape les deux ou trois premières lettres du nom de l’application à lancer et on confirme avec Entrée ; simple, rapide et efficace. Ceci en complément du Dock.
Avec Spotlight : raccourci clavier (command/espace), on tape 1,2 ou max 3 caractères, l’app s’affiche en surbrillance, on tape retour et elle s’ouvre.
Si vous connaissez le nom de l’application à lancer, c’est évidemment comme cela que l’on fait, avec Spotlight, Alfred ou Raycast ou un autre lanceur.
Mais, moi, j’en ai plus de 400, des applications… Je me souviens toujours bien plus longtemps des icônes que des noms. À chacun son type de mémoire, moi c’est plutôt la mémoire visuelle qui fonctionne encore bien. Cela dit, je n’utilise aucun de ces utilitaires. Je scanne très vite, de mes seuls yeux, le long défilé de la fenêtre du dossier Applications. J’y retrouve très vite ce que je recherche.,
Je ne l’utilisais pas très souvent mais, en effet, je vais le chercher s’il n’existe plus !!!!
Je n’ai jamais utilisé le Launchpad. Mes applis les plus utilisées ont un alias dans le dock sinon je vais directement dans le dossier Applications (j’ai 221 applications dans le dossier). Je n’ai jamais compris à quoi servait le Launchpad sinon à rajouter une couche inutile à l’interface utilisateur.
Il en faut pour tous. Il ne s’agit pas de « comprendre », mais d’accepter simplement que d’autres que vous puissent l’utiliser ou être intéressés par le sujet.
Tout le monde n’a pas la même façon d’utiliser les choses. Il y a des gens qui ont une meilleure mémoire visuelle que textuelle. Ils se rappellent des icônes, pas des noms. Quand on a plusieurs dizaines d’applications, la recherche par classement alphabétique peut être moins efficace qu’avec des applications bien organisées en écrans thématiques, par exemple ; on retrouve juste des yeux une application en moins de temps que vous le pensez.
Je n’utilise ni le Launchpad ni l’un de ces substituts pour macOS 26, mais il m’arrive régulièrement d’ouvrir le dossier Applications et de passer en revue les 400 et quelques icônes (je vous bats !) qui s’y trouvent, pour remettre la main sur une application que je n’ai pas utilisée depuis longtemps, mais dont j’ai besoin pour un article.
J’ai pensé que le sujet était intéressant. D’ailleurs, nos amis de MacG ont fait un article sur le même thème, deux jours après que j’ai publié le mien. Et nos articles s’avèrent assez différents.
Pour moi, Apple a fait une belle connerie en supprimant le Launchpad. Je l’utilisais souvent.
D’accord avec vous ! J’avais une utilisation QUOTIDIENNE du Launchpad !
Le Launchpad est d’ailleurs ce qui ressemble le plus à l’écran d’accueil de iOS ou iPadOS !
Sa suppression est incompréhensible pour moi (au vu du rapprochement de macOS et iPadOS).
Apple, rend-nous le Launchpad !!!
De même cet abandon est dommageable à ceux comme moi qui ne connaissent pas toutes les appli par leur nom, mais par leur icône.
Mettre le dossier Applications dans le dock fonctionne bien pour cela.